Les jeux érotiques : La punition ou l’art de la fessée

31 mai 2012

La fessée, ne date pas d’hier vous vous en doutez bien. Et si la dernière que vous ayez reçue remonte aux bancs d’école, imaginez bien que vos ancêtres la pratiquaient déjà bien avant nous, et pas seulement en cas de mauvaise note !

Déjà au moyen âge cette pratique avait des connotations érotiques. De nos jours les couples, souvent en quêtent de nouveauté, ont élevé cette dernière au panthéon des jeux sexuels. Sublimant cette dernière, elle devient un art.

La fessée érotique est avant tout un plaisir partagé. Lorsque la personne qui va recevoir la fessée offre son corps, elle sait que son maitre ne va s'occuper que d'elle, exclusivement et avec attention.

C'est un moment doux, intime, sensuel, fort et excitant, qui précède parfois l'acte amoureux.

Le fesseur doit savoir décoder en permanence à quel niveau de plaisir se trouve sa partenaire, de façon à moduler sa façon de l’administrer. Elle lui "appartient", et cette appartenance étant totalement consentie, le fesseur sait qu'il a la supériorité sur les autres "mâles".

Celle qui reçoit la fessée érotique est parfaitement consciente de cela et, paradoxalement, c'est elle qui domine, car elle a le pouvoir de tout arrêter en un instant, n’ayant ainsi aucune crainte et valorisant même à ses propres yeux, son fesseur, auquel elle s’est abandonnée.

Il en va de même avec les objets qui entreront en scène pour la punition consentie :

Martinet, Cravache, Tapettes, Badines…. Le plaisir de celui qui corrige est de savoir aussi qu'il a l'autorisation de faire ce qu'il désire - dans la limite du cadre défini - avec sa partenaire. D’où l’importance cruciale d’être en accord parfait avec son partenaire. C’est l’indispensable base même du Bdsm. Il faut beaucoup d’amour et de connivence pour exceller dans cette pratique.